Recette rebelle .
Elle est m'est arrivée par courriel ( à ce mot vous mesurez combien je suis " en amour avec la belle province" et très dame protectrice de la langue française) , arrivée donc depuis le Faux rouge dont j'ai déjà parlé il y a peu ici-même.
Elle dit ceci : " Une idée comme ça ce matin: Pour se moquer de la grippe aviaire et du chink,je vous propose d'associer les deux et de cuisiner ce midi un cari de poulet, je te donne la recette:
Tu vas chercher un beau poulet qui a eu de bonnes fréquentations et tu le découpes en morceaux (plus petits que d'habitude), tu les fais revenir dans un peu d'huile d'olive et tu réserves (comme on dit !)
Ensuite tu fais revenir 2 gros oignons bien émincés, 3 gousses d'ail, un petit morceau de gigembre pilé, un petit piment, sel, poivre.
Tu remets le tout à mijoter avec un verre d'eau, et du curcuma si tu en as, ou bien une épice que tu trouves dans ton placard ( massalé, épices à couscous, ...) et voilà!!
Tu sers tout ça à ton mari avec du riz vapeur, en lui dansant un séga et tu rendras service aux réunionnais et aux éleveurs de poulets !
C'était en direct du Faux rouge , comment opposer un front de résistance aux peurs qu'on veut absolument nous faire avaler !
Na !!
Elle a ajouté "bon dimanche" et " Comment ça tu n'as pas de disque de ségas ? je t'en envoie un immédiatement !"
A ses points de supension, à son Na !! , et tchac , du poulet réunionnais, oups, on la sent en nerfs ma copine . Cuisinières de tous les pays, Maries Tatin and C° ralliez-vous derrière ma copine rebelle. On est prêts pour toutes les peurs à l'heure d'aujourd'hui, et à moutonner derrière les premières capes brunes venues, de nos Zorros de ministères . Commmmment ça vous ne voyez pas ? Si ! Ah bon quand même !
Ceci posé le coup du "tu sers à ton mari" .... oui là je dis pas, on a du mal à se débarrasser des mauvaises habitudes , pour la séga j'attends le disque. Et avec les paupiettes de veau tu vois quoi comme danse ?
Merci , de sa recette j'ai fait mon beurre sur ces pages avec son autorisation , la Scribouillerie la remercie, ma copine.
Le fourneau de la rebelle
Je me souviens, un petit déjeuner, un matin de printemps, avant ou après un voyage littéraire, tout près de ce fourneau au repos pour la belle saison .